Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cantine scolaire - Page 2

  • C'est la rentrée ! A Paris, en 2020, 50% des cantines scolaires seront bio

    alimentation durable,cantine scolaire,paris

    Paris veut des cantines plus "durables". Photo AFP

    La mairie de Paris qui veut plus de bio dans ses cantines, s’est fixé en juin dernier un objectif de 50% d’alimentation "durable" dans la restauration collective, notamment scolaire, à l’horizon 2020, contre environ un quart en 2013. De plus, les cantines parisiennes proposeront, à partir de janvier 2016, un plat végétarien à tous les repas.

    Lire la suite

  • Pourquoi et comment manger bio et local à la cantine ? La réponse est en Dordogne

    dominique leconte.jpg

    Dominique Leconte, producteur de la Ferme Bio du Duellas, siège de la plateforme de distribution "Isle Mange Bio" qui alimente les cantines scolaires de Saint Martial d'Artenset (Dordogne). Photo archives "Sud Ouest"

    En Aquitaine, c'est parti pour l'édition 2014 de l'opération nationale "Manger bio et local, c'est l'idéal". Du 20 septembre au 16 octobre, les associations de producteurs bio du réseau Bio d'Aquitaine donnent rendez-vous aux élus, aux acteurs de la restauration collective et aux consommateurs pour découvrir pourquoi et comment introduire des produits bio à la cantine.

    En Dordogne, la réussite exemplaire de St Martial d'Artenset

    Le bio, c'est trop cherIsle-mange-bio_1-150x150.jpg, et puis on n'en produit pas assez localement pour assurer l'approvisionnement des cantines... Stop aux idées reçues : oui, le bio en restauration collective, c'est possible. Mais pour que ça marche, producteurs et diffuseurs locaux, cuisiniers et collectivités locales doivent unir leurs volontés, leurs compétences et leurs talents. C'est ce que démontre, en Dordogne, l'action d'Agrobio Périgord, avec notamment, cette année, la certification des cantines de St Martial d'Artenset en Bio,  fournies par la plateforme de distribution "Isle Mange Bio"(association de producteurs bio et locaux) (photo ci contre), qui a pour siège la Ferme bio du Duellas de Dominique Leconte, l'ancien président de Bio d'Aquitaine, près de Montpon-Ménesterol.

    C'est précisément ce que l'on est invité à découvrir les 23, 24 et 26septembre, à l'occasion de trois grandes journées du bio de la restauration collective en Aquitaine, dans trois endroits différents.

    saveur des collines.jpg1.Le 23 septembre, à Lauzun, en Lot-et-Garonne (Lieu-dit Lesmaries), à l'occasion de la visite de la ferme Saveurs des Collines, "Manger bio et local, c'est l'idéal" présentera l'association Bio Pourpre et la plateforme d’approvisionnement Isle Mange Bio, de 15h30 à 18 h.

    2.Le 24 septembre, à Marsac sur l'Isle, en Dordogne (Lieu-dit Chambon), une table ronde planchera sur le thème : "Cuisiniers et producteurs bio, comment travailler ensemble pour réussir son projet bio et local ?". Ouverte par les élus, la réunion permettra de découvrir le collectif Pays’en Graine, de 9 h à 13 h.

    3.Enfin, le 26 septembre, toujours en Dordogne, de 15 h 40 à 18 h, à Saint Martial d'Artenset, une autre table ronde se penchera sur l'expérience positive du Grand Périgueux: "Un projet alimentaire bio : un atout pour mon territoire, le Grand Périgueux". Elle s'accompagnera de témoignages sur le thème crucial du coût des produits bio à la cantine qui montreront qu'introduire des produits bio locaux en maîtrisant son budget, c’est possible. La journée s'achèvera par l'inauguration des deux cantines certifiées bio (label En cuisine d’Ecocert niveau I) et la remise des diplômes.

    Le bio, levier économique pour les territoires

    chefs bio.jpgA la fin de la journée, qui pourra encore douter que consommer bio et local soit triplement intéressant, pour l'économie, la santé et le développement durable ? L'expérience réussie de St Martial d'Artenset montre que manger bio local en circuit de proximité permet de développer des emplois non délocalisables dans les territoires aquitains (à surface équivalente, la bio emploie 30 % de main d’oeuvre en plus), tout en agissant en faveur de la santé des convives, en proposant des produits frais sans résidus d’engrais chimique, de pesticides de synthèse, ni OGM, et en limitant l’impact écologique de l’assiette. Qui dit mieux ?

    A table !

    Ce programme intense et on ne peut plus sérieux, ne doit pas faire oublier que les trois animations proposées ce mardi sont aussi gourmandes : chacune d'elle se conclut en effet par des buffets aux mets confectionnés à partir de produits biologiques locaux. Une manière efficace pour mettre à l'honneur l'irremplaçable travail des paysans-producteurs, et rappeler que le bio, bon pour la planète, la santé et l'économie locale est aussi délicieux ! D'ailleurs, cette année, une soixantaine d'événements de la campagne "Manger Bio et local, c'est l'idéal", entreront dans le cadre de la Fête de la gastronomie (du 26 au 28 septembre)...

     A SAVOIR

    A LIRE

    PLUS D'INFO

    • Le site de Bio d'Aquitaine : cliquer ICI
    • Le site d'Ecocert sur la labellisation de la restauration collective : cliquer ICI

    EN CHIFFRES Sources Agence Bio, Etude Agence Bio / CSA 2013 :cliquer ICI

    • La restauration collective en France. 15 millions de Français prennent chaque jour au moins 1 repas hors de leur domicile, dont plus de la moitié en restauration collective. Près de 73 000 structures de restauration collective, publiques ou privées, distribuent environ 3 milliards de repas par an.
    • Les produits bio en restauration collective. En 2013, 56% des établissements proposent des produits bio dans leurs menus. Les établissements de restauration déclarant proposer des produits biologiques n’étaient que 4% avant 2006 et 46% début 2011. Le secteur scolaire est le plus concerné avec 73% d'établissements scolaires qui déclarent proposer des produits bio, suivi du secteur du travail (50%), puis du social et de la santé (30%).
    • Bio et local: 85% des établissements déclarent acheter des produits bio d'origine française (57% régionaux).
  • Gironde : la cantine bio de Bègles est l'une des meilleures de France

     cantine bdx.jpg

    Le bio à l'école, une affaire qui marche en Gironde, à Bègles, Bordeaux et Mérignac (Photo AFP)

    Pour la Gironde, Bègles, Bordeaux et Mérignac sont les trois villes qui arrivent en tête du classement des cantines scolaires, réalisé ce mois-ci par l'UFC que choisir sur l'ensemble du territoire français. Bègles, qui obtient une des meilleures notes du pays, caracole en tête des restaurants scolaires girondins avec une note globale de 18,9, suivie par Bordeaux, avec 18,5 et Mérignac, avec 16,5. Un succès légitime qui couronne aussi leur passage au bio. Explications.

    La ville de Bègles est exemplaire

    Totalement bio depuis 2002, Bègles reste la première municipalité de la région à avoir fait ce choix. Une volonté politique cohérente : le maire de Bègles est l'écologiste Noël Mamère. Comme le rappelle dans Sud Ouest Cédric Dubost, adjoint à l’enfance, la ville, pionnière du  passage au bio en Gironde et en Aquitaine, "a essuyé les plâtres et dû créer une filière de producteurs qui n'exister pas, imposer des règles et tenir les prix". Tout en consevant l'esprit d'une cuisine familiale et nen maintenant la régie municipale. Pari gagné. Une diététicienne veille à l'équilibre des menus. Le cuinsinier travaille le plus possible avec des produits frais et des saison,  très peu de conserves, et pratiquement pas de produits ou de plats tout prêts, issus de l'agroalimentaire. Une garantie de qualité et de sécurité alimentaire appréciable au regard du scandale alimentaire récent de lasagnes à la viande de cheval vendue pour du boeuf...

    Le prix du repas bio varie en fonction des revenus

    A Bègles, le coût réel du repas sorti de cuisine s’élève à 1,85 €. Livré servi, il grimpe à 7,82 €. Les familles paient, en fonction de leurs revenus entre 1 et 6 euros. C'est aussi une volonté de la ville de Bègles où le bio est mis dans l'assiette de tous les élèves, quelle que soit leur origine sociale.

    arbio.jpgBordeaux-Mérignac : le goût du bio

    Les deux villes ont une cuisine centrale commune (le SIVU Bordeaux-Mérignac) qui alimente les écoliers des écoles maternelles et élémentaires, mais aussi les centres de loisirs, les clubs seniors, les restaurants municipaux et les repas livrés à domicile. Soit la bagatelle de 20.000 repas par jour et de 3 millions de repas par an ! En juin dernier, elle a atteint le taux de 23,6 % de bio dans le volume total de ses achats, dépassant ainsi l'objectif de 20 % fixé par le Grenelle de l'environnement.

    Le label "Territoire BIO engagé" : un label, pas un concours

    La ville de Bègles avait été distinguée en juin 2012 par l'Arbio (Association interprofessionnelle au service des opérateurs bio d'Aquitaine) pour son engagement depuis 2002 en faveur du bio, dans la restauration scolaire. Le 13 octobre, c'était au tour des villes de Bordeaux et  Mérignac de recevoir le label "Territoire BIO engagé", pour leurs efforts en matière de nourriture bio dans leurs cantines.  Opération unique en France, "Territoire BIO engagé" n'est pas un concours, mais un label, remis par l'Arbio. Pour pouvoir l'afficher, les collectivités locales doivent apporter la preuve qu’elles ont atteint l’un des deux objectifs chiffrés par le plan « Horizon 2012 » ou les deux : 6% de surface agricole cultivée en production biologique et/ou 20% de l’approvisionnement des restaurations collectives en produits bio.

    Le classement de l'UFC-que choisir vient couronner les efforts du trio girondin pour améliorer la qualité des repas scolaires en proposant une nourriture bio, saine, équilibrée et savoureuse, pour tous. En faisant appel à un mode de production agricole qui protège les sols et les ressources naturelles, mais aussi la santé des agriculteurs et des habitants d’un territoire. Des tout petits aux personnes les plus âgées.

    La cerise sur le label bio de l'Arbio, en quelque sorte.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    EN SAVOIR PLUS

    • Cantines scolaires. Les mauvaises élèves de la qualité nutritionnelle sont... UFC-Que Choisir : cliquer ICI

    • Le SIVU Bordeaux Mérignac  : cliquer ICI

    Le Syndicat Intercommunal à Vocation Unique est un établissement qui associe les communes de Bordeaux et de Mérignac. Il prépare près de 20.000 repas chaque jour pour restaurer les enfants des écoles maternelles et élémentaires, les centres de loisirs, les clubs seniors, les restaurants du personnel municipal et les livraisons à domicile (13.000 par jour à Bordeaux). Des chiffres impressionnants : 3 millions de repas par an, 200 points de livraison, 94 agents sur le site et un budget d’environ 13 millions d’euros, dont 7 millions dédiés à l’alimentaire.

    • Les produits bio, de la production à la transformation, sont contrôlés par des organismes indépendants permettant d’attester le strict respect de la règlementation bio.
    • L’Aquitaine est la 5ème région française en nombre d’exploitations bio, avec 2160 producteurs. Elle est, avec Midi-Pyrénées, la région qui a le plus progressé (+ 500 exploitations en 2010). Les surfaces cultivées en bio ont progressé de plus de 40% en un an, pour représenter près de 57 000 hectares(4,1 % de la surface agricole utile régionale).  (Sources : Chiffres 2010 et 2011 de l’Agence Bio).
    • Le site internet d'Arbio : cliquer ICI
    • Le site internet de l'Agence bio : cliquer ICI